L’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) a lancé ce lundi, 27 octobre 2025, les travaux de sa session budgétaire 2026, au cours d’une cérémonie présidée par son Directeur général Godefroy Stanislas Tshimanga. Cet événement marque le début d’un processus stratégique axé sur la performance, l’innovation et la modernisation de l’institution.

Dans son allocution, le numéro un de l’INPP a mis en branle le caractère déterminant de cette session, la qualifiant de moment charnière dans la définition des priorités et des engagements de l’Institut en matière de formation professionnelle et de développement des compétences.

« Cette session n’est pas seulement un exercice budgétaire, mais une occasion de renforcer notre engagement collectif autour d’objectifs communs », a-t-il déclaré devant les cadres et partenaires de l’INPP.

Les travauxdecettesession s’articulent autour de quatre axes prioritaires. Il s’agit :

L’évaluation des performances de l’exercice précédent afin d’identifier les réussites, les difficultés et les perspectives d’amélioration ;

La définition des priorités stratégiques pour 2026, tenant compte à la fois des besoins internes et des réalités du marché de l’emploi national ;

L’examen des ressources financières disponibles, ainsi que des investissements nécessaires pour atteindre les objectifs fixés ;

L’intégration de l’innovation et du numérique, à travers un budget orienté vers la modernisation des outils, des infrastructures et des méthodes de travail.

Godefroy Stanislas Tshimanga a également insisté sur le respect strict des articles 30 et 32 du décret n°09/55 du 3 décembre 2009, fixant les statuts de l’INPP. Il a rappelé que la discipline budgétaire et la rigueur dans la gestion des ressources demeurent des conditions essentielles pour répondre efficacement aux besoins du pays en matière de qualification du capital humain.

Il a ensuite évoqué le déploiement territorial de l’INPP à travers le pays, un chantier ambitieux qui vise à rapprocher les services de formation des réalités locales et à garantir une mise en œuvre concrète des missions assignées à l’institution, tant sur le plan qualitatif que quantitatif.*

Pour clore son discours, le DG Godefroy Stanislas Tshimanga a exhorté ses collaborateurs à s’impliquer pleinement dans les travaux de cette session budgétaire.

« Le succès de cette session dépendra de la participation de chacun. Vos idées, votre expérience et votre rigueur sont indispensables pour bâtir un budget réaliste, ambitieux et porteur d’avenir », a-t-il lancé.

C’est par ces mots que le Directeur Général a officiellement déclaré ouverte la session budgétaire 2026 de l’INPP, marquant ainsi le début d’une nouvelle phase de consolidation des réformes et de modernisation institutionnelle au service de la formation professionnelle en  République Démocratique du Congo.

Il convient de souligner que la session budgétaire 2026 intervient dans un contexte de réformes internes au sein de l’INPP qui considère que la refonte du cadre organique de l’institution ne se limite pas à une simple révision administrative, mais s’inscrit dans une dynamique de transformation structurelle destinée à renforcer la pertinence, l’efficacité et la visibilité de l’Institut.